FAQ's.
La Foire Aux Questions sur les Lecteurs magnétiques : ISO2 à 75BPI

001 Pourquoi j'ai intérêt à utiliser des lecteurs à technologie magnéto-résistive en extérieur ?
002 Puisque ces lecteurs sont particulièrement efficaces en externe, est-ce que je peux les utiliser dans un système anti-vandale?
003 Y a-t-il des conseils de montage et d'utilisation?
004 Est-ce que je peux aussi utiliser des badges basse énergie?
005 Est-ce que je peux utiliser des badges avec plusieurs pistes encodées?
006 La magnéto-résistance, qu'est-ce que c'est?
007 Quelle différence technologique y a-t-il entre un lecteur magnétique traditionnel et un lecteur magnéto-résistif?
008 Est-ce que je peux encoder des badges avec un encodeur magnéto-résistif?
009 Est-ce que je peux brancher mon lecteur sur du 12V?
010 Les lecteurs C&D sont-ils équipés de résistances de pull-up?
011 Pourquoi j'ai des mauvaises lectures?
012 Montage
013 Quelle est la capacité du Multiqey ?
014 Je souhaite télécharger le Multiqey par sa RS232.
015 J'ai perdu la carte programme du Multiqey.
016 Sécurité et Multiqey.
017 Comment je peux définir mon câble RS232 ?
018 Tout - ou presque - sur les liaisons RS232
019 Tout - ou presque - sur les cartes magnétiques
020 Est-ce que je peux remplacer les 51T2B et les 56T2B par des RH300 de chez Nortech Control Systems?
































































001 Pourquoi j'ai intérêt à utiliser des lecteurs à technologie magnéto-résistive en extérieur ?
Les principaux avantages sont les suivants:
- Ils n'usent que faiblement les badges. La force d'appui de la tête sur la piste n'est que de 40g au lieu de 100 à 150g. Ceci est particulièrement appréciable en contrôle d'accès.
- Ils sont peu sensibles aux décharges électro-statiques.
- Certains modèles possèdent une tête chauffée permettant l'utilisation en milieux externes sévères. Le chauffage incorporé dans la tête autorise l'utilisation même par vents givrant à -30°C.

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002 Puisque ces lecteurs sont particulièrement efficaces en externe, est-ce que je peux les utiliser dans un système anti-vandale?
Non.
La conception d'un lecteur magnétique exclu l'utilisation anti-vandale.

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003 Y a-t-il des conseils de montage et d'utilisation?
Oui.
Les lecteurs peuvent être nettoyés au jet d'eau claire sans produits agressifs. Ne pas utiliser de jets haute pression. Le capteur interne en contact avec les pistes peut se trouver encrassé. Dans ce cas, il existe des cartes de nettoyage déjà imbibées d'un alcool.
Il est conseillé de monter les lecteurs verticalement, la flèche orientée vers le bas. Ceci est plus facile pour badger. Il devra être disposé de telle façon qu'une personne entrain de badger ne soit pas heurtée par l'ouverture brutale de la porte provoquée par une autre personne voulant sortir précipitamment.
Ne pas utiliser de joint silicone pour monter les lecteurs. L'eau pénétrant à l'intérieur doit pouvoir ressortir.

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004 Est-ce que je peux aussi utiliser des badges basse énergie?
Oui.
La plage de coercitivité est comprise entre 300 Oersteds et 4.000 Oe. Il est généralement admis que la haute énergie commence à 2.500 Oe. Les pistes encodées en basse énergie sont plus sensibles aux perturbations que les pistes haute énergie.

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005 Est-ce que je peux utiliser des badges avec plusieurs pistes encodées?
Oui, mais seule la piste 2 sera lue.
Cette piste est normalisée ISO. Elle possède une densité d'encodage de 75 Bytes Per Inch. Les pistes 1 et 3 sont normalisées à 210 BPI. Dans la gamme, il existe un modèle dont la tête est positionnée sur la piste 1. C'est celle qui se trouve le plus près du bord du badge en l'absence de piste 0. Ce lecteur peut donc lire des pistes encodées à 75 BPI sur la piste 1. Ceci est plutôt inhabituel car ce n'est pas normalisé. L'avantage de cette configuration particulière est que les badges sont en quelque sorte "personnalisés". Cela peut présenter un avantage concurrentiel. Ces badges peuvent aussi posséder une piste 2 normalisée à 75 BPI. Ils peuvent donc aussi être lus sur des lecteurs normalisés. Il existe un encodeur permettant d'encoder les pistes 1, 2 et 3 à 75 BPI.

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006 La magnéto-résistance, qu'est-ce que c'est?
C'est une résistance particulière.
Comme les thermistances varient en fonction de la température, les magnéto'résistances elles, varient en fonction du champ magnétique. Le type de magnéto-résistance utilisé dans ces lecteurs est différent de celui utilisant la couche semi-conductrice (proche de l'effet Hall). Il s'agit du type de magnéto-résistance anisotrope à la fois en film mince et dans la masse.

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007 Quelle différence technologique y a-t-il entre un lecteur magnétique traditionnel et un lecteur magnéto-résistif?
La différence est au niveau du mode de lecture.
La technologie magnétique traditionnelle est basée sur l'induction. C'est-à-dire que la bobine interne produira une variation de tension si - et seulement si - il y a variation de champ magnétique. Il s'agit donc d'une lecture dynamique provoquée par le mouvement du badge.
La magnéto-résistance est sensible à l'intensité du champ. C'est-à-dire que la lecture est statique. Elle ne dépend pas du déplacement du badge, mais de l'intensité résultante de chacun des pôles Nord/Sud inscrits sur la piste.
Cette magnéto-résistance est si sensible, qu'elle capte même les différences d'intensité du champ magnétique terrestre sur seulement dix mètres de distance. C'est la raison pour laquelle elle est utilisée dans les compas magnétiques et dans les systèmes de lecture d'encres magnétisées déposées sur les billets de banque.

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008 Est-ce que je peux encoder des badges avec un encodeur magnéto-résistif?
Non.
La technologie ne permet que de lire. Pour cela il faut utiliser des encodeurs inductifs pour les applications courantes. Pour des applications sensibles, la technologie WATERMARK permet d'avoir des cartes magnétiques sécurisées. Ces dernières étant ineffaçables et incopiables elles garantissent leur originalité.

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009 Est-ce que je peux brancher mon lecteur sur du 12V?
Attention, cela dépend des modèles!
Il est préférable de lire la notice avant de tenter une aventure qui risque de contrarier l'électronique...

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010 Les lecteurs C&D sont-ils équipés de résistances de pull-up?
Les versions alimentées sous 5V telles que 51T2B, C, H, J possèdent cette résistance de rappel.
La version 56T2B n'en possède pas car cette version peut être alimentée entre 6 et 18V continu. Les sorties de ce lecteur sont donc à collecteurs ouverts. Les résistances de rappel doivent donc être placées à l'entrée de votre circuit d'interface. Leur valeur est fonction de l'alimentation que vous allez fournir au lecteur.

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011 Pourquoi j'ai des mauvaises lectures?
Il existe différentes raisons. Après avoir tenu compte des différents points décrits ci-après, il n'y aura plus de mauvaises lectures.
Afin de déterminer la - ou les - raisons des mauvaises lectures, des axes de recherches devront être conduits sur plusieurs niveaux - Installation, Transmission, Badges et Lecteurs :

Pertes en ligne
S'assurer préalablement que la tension d'alimentation du lecteur est comprise entre 4,5V et 5,5 V. Cette tension sera prise sur l'extrémité du câble d'origine livré non terminé / dénudé soit 1m, 3 m ou 5 mètres selon la référence du lecteur.

Les modèles étanches - 51T2B 51T2C 51T2J - consomment 50 mA maximum.
Les modèles non étanches - 21T0B 51T0B - consomment 12 mA maximum.

S'assurer que le câblage a été correctement réalisé en conformité avec les indications portées sur la fiche technique accompagnant le lecteur. L'utilisation d'un câble disposant de paires torsadées n'est pas obligatoire. S'assurer que l'écran est relié à la terre. S'assurer aussi que la terre est bien mise à la terre...

Pour réduire les pertes en ligne il peut-être nécessaire de mettre des résistances de rappel à +5V côté terminal sur Strobe (Jaune) et Data (Marron). La valeur courante est de 100k. Cette valeur peut être descendue à 10k sans risque pour le lecteur. Le courant traversant cette résistance ne doit pas dépasser 10mA. Il est rare d'avoir à mettre de telles résistances pour des longueurs inférieures à 15 mètres. Les tensions sur Strobe et Data ont des niveaux TTL standards. La longueur maximum du câble dépend de ces pertes en ligne et d'un environnement excessivement perturbateur.

Synchronisation
Le fil blanc permet de sélectionner la largeur de l'impulsion du Strobe. Les valeurs sont :
- soit 30 % de la période du bit : fil blanc à +5V ou NC
- soit une valeur comprise entre 25 et 50 % : fil blanc à 0V
Ce choix dépends des caractéristiques du terminal sur lequel est connecté le lecteur. Seul un test de ces deux possibilités permettra de lever le doute.

Seul le front avant (descendant) du Strobe doit être utilisé pour la validation du signal DATA. En cas de validation du DATA sur le front arrière du STROBE, il est possible que des cartes ayant un nombre de digits important ex.37 ne soient pas décodées correctement bien qu'elles soient décodées correctement avec un petit nombre de digits.

Badges douteux
S'assurer préalablement que les données du (ou des) badges ont été validées dans la base de données du terminal.
Un contrôle visuel de la piste magnétique indiquera si la piste laminée est déformée, endommagée ou présente une usure excessive.
Un test comparatif probant peut être conduit afin d'isoler les défauts de lectures éventuels. Tester les badges provenant d'une ou plusieurs autres sources d'encodage ISO 2 à 75 BPI ± 3% sur l'installation existante. Les badges haute énergie et basse énergie peuvent être utilisés indifféremment.

La vitesse de passage des badges doit être raisonnable, c'est-à-dire ni trop lente, ni excessivement rapide. Les lecteurs peuvent lire des badges dans les deux directions. Le sens inverse n'est possible que si le terminal l'autorise.

Lecteurs douteux
Cette éventualité ne doit pas être écartée. Dans ce cas, avec un unique badge valide, on effectue des lectures sur le lecteur douteux et l'on compare ces lectures avec d'autres lecteurs de remplacement connectés sur le même terminal et sur la même installation.

L'inversion des polarités de l'alimentation détruira probablement l'électronique du lecteur de même qu'une surtension appliquée à ses bornes. Ces deux éventualités annulent le recours à la garantie.

Les lecteurs interfacés Clock et Data sont des versions bufférisées. Il s'agit d'une nouvelle génération de lecteurs possédant les mêmes caractéristiques que les anciennes versions. Les différences portent sur l'amélioration de la fabrication de la tête de lecture et sur la transmission des données série synchrone après la bufférisation des données.
Cette nouvelle génération a permis une meilleure adaptabilité du lecteur à son environnement.

Pour information : tous les lecteurs sont testés individuellement.

Diode électroluminescente
Sur les modèles 21T0B 2320C 51T0B 51T2B 51T2C 51T2J 5321B 5321C 56T2B, cette diode est pilotée de la même façon par le fil orange. Elle reste constamment allumée.
Fil orange non connecté = LED Rouge
Fil orange mis à +5V = LED Rouge
Fil orange mis à 0V = LED Verte
Fil orange mis alternativement à +5V et 0V = clignotement Rouge Vert. Si la fréquence dépasse 50Hz, l'impression visuelle sera ambre.
La signification de la couleur dépends de la logique du terminal.
Un lecteur sous tension présentant une diode éteinte ou constamment ambre, est un lecteur hors d'usage. Une surtension ou une inversion de polarité de l'alimentation a probablement été appliquée sur un tel lecteur.

Chacun des axes de recherche évoqués ici, devront être explorés individuellement afin de déterminer la cause des mauvaises lectures.

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012 Montage
Il est conseillé de monter les lecteurs verticalement, sans silicone et la flèche orientée vers le bas. Ceci est plus facile pour badger.

LecteurMagnetiqueVertical


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013 Quelle est la capacité du Multiqey ?
La capacité dépend du nombre de caractères à contrôler.

Les codes sites sont compris entre 0000 et 9999

Caractères
contrôlés
Codes
mémorisables
Exemples
1 10 0, 1, 2, 3...
2 100 00, 01, 02, 03...
3 1000 000, 001, 002, 003...
4 1354 0000, 0001, 0002, 0003...
5-6 1016 etc...
7-8 812
9-10 677
11-12 580
13-14 508
15-16 451
17-18 405
19-20 369
21-22 338
23-24 312
25-26 290
27-28 270
29-30 254
31-32 239
33-34 225
35-36 213
37 203


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014 Je souhaite télécharger le Multiqey par sa RS232.
Ce n'est pas possible.
Les badges sont "appris" par le Multiqey grâce à la carte de programmation.

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015 J'ai perdu la carte programme du Multiqey.
Ceci ne devrait pas se produire. Cette carte, c'est comme une clé. Si vous perdez vos clés - ou si vos clés sont copiées à votre insu - des intrus peuvent s'introduire chez vous.
La sécurité de votre contrôle d'accès est compromise. Il est donc urgent que vous preniez les mesures nécessaires.
Si nous vous fournissions un double de cette carte programme cela ne règlerait pas votre problème. Nous vous conseillons de changer de carte programme en vous adressant à votre installateur. Si vous-même êtes installateur, nous ne fournissons la carte programme que sur présentation de la facture d'achat du Multiqey qui indique le numéro de série et le numéro de site.

Veuillez garder à l'esprit que le Multiqey est un système de contrôle d'accès. Ce n'est pas un système de sécurité, ni un système anti vandale.

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016 Sécurité et Multiqey.
Il n'est pas inutile de rappeller qu'un moyen doit permettre l'entrée et la sortie des personnes en cas de coupure de courant. En effet, même si aucune perte de programmation n'est à craindre, le Multiqey n'est pas opérationnel s'il n'est pas alimenté.

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017 Comment je peux définir mon câble RS232 ?
En cliquant ---> ici.

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018 Tout - ou presque - sur les liaisons RS232
En cours de rédaction...

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019 Tout - ou presque - sur les cartes magnétiques
Les informations présentées ci-après sont issues d'expériences terrain, d'articles écrits par Larry Nickel, président de Q-Card Inc., et de références aux normes.
La rapidité des évolutions technologiques est telle que les informations dévoilées ici sont connues depuis longtemps par les contrefacteurs.

Une carte avec piste(s) magnétique(s) c'est avant tout un ensemble de normes américaines (Téléphone 00 1 212 642 49 00) qui définissent :
- les dimensions physiques de la carte : ISO 7810
- le texte en relief : ISO 7811-1
- l'enregistrement en basse énergie : ISO 7811-2
- la position du texte imprimé en relief : ISO 7811-3
- la position des pistes 1 et 2 : ISO 7811-4
- la position de la piste 3 : ISO 7811-5
- l'enregistrement en haute énergie : ISO 7811-6
- etc ...

Petit glossaire Anglais-Français :
Card = Badge
Petits bouts de plastique PVC ou papier cartonné qui font l'objet de beaucoup d'attentions plus ou moins attentives de la part de leur porteurs.
Mises à la sauce magnétique, chip, proximité, perforées et personnalisables, elles suscitent aussi les convoitises des technologies avancées en identification qui veulent se l'approprier pour créer ainsi un nouveau standard de fait.

CarteISO

Carte ISO vue côté bande magnétique

Curieusement, elles possèdent pratiquement les mêmes dimensions qu'un paquet de 20 cigarettes : 53,975x85,725mm tolérancées bien sûr, avec une épaisseur standardisée de 0,762mm.

Magnetic stripe = Bande magnétique
Elle est de couleur plus ou moins sombre. En général plus elle est sombre, plus elle est "haute énergie" mais ce n'est pas une règle.
Une piste magnétique de qualité ne présente pas de différence de niveau par rapport au support PVC sur lequel elle est laminée. De plus, elle est protégée par une très fine couche de vernis résistant qui atténue l'effet d'usure dû aux frottements des têtes de lectures. On devrait même dire : aux labourages quotidiens lorsque les cartes sont utilisées en contrôle d'accès.
Par le passé, certaines pistes étaient juste collées comme du ruban adhésif sur une carte de visite. Le positionnement étant difficile à réaliser ces pistes présentaient des sortes de bourrelets qui perturbaient les encodages et les lectures. Il est sûr que les économies réalisées lors de l'achat de telles cartes aient été réduites à néant si l'on compte le temps et les déplacements passés par les installateurs à chercher pourquoi les lecteurs ne marchaient pas. Mais ceci est une autre histoire.
Les informations sont enregistrées sur cette bande séquentiellement comme sur une cassette audio ou comme sur un ticket de métro. Lorsque l'on enregistre sur une carte magnétique, on dit tout simplement qu'on encode la carte.
Si l'on coupe la piste quelquepart, on perd la fin de l'histoire. Essayez de badger avec une carte magnétique coupée pour voir où se termine l'histoire... Bien qu'il soit inutile de préciser que ce test est très destructif, il est parfois utilisé pour mettre en évidence qu'une carte est mal encodée avec une densité d'encodage trop élevée.

LoCo : Low coercitivity = Basse énergie (coercitivité ou coercivité)
La coercitivité est la propriété que possède un corps magnétisable à résister à la démagnétisation.
La force de démagnétisation est donc la force qui est nécessaire pour supprimer ou changer la direction des champs magnétiques permanents. Cette force s'exprime en Oersteds (Oe).
Une autre façon pour comprendre ce que démagnétisation signifie, est de mettre en contact un aimant avec la bande magnétique de votre badge. Le plus puissant effacera l'autre... et ce ne sera pas l'aimant qui sera démagnétisé.
La plupart des aimants que nous utilisons au quotidien, tels que les fermoirs de sacs à main ou les portes de réfrigérateurs, sont nettement supérieurs à 300 Oe qui est défini par le système normatif comme la limite de la basse énergie. Beaucoup d'erreurs de lectures de cartes de crédit ont été dûes à des effacements partiels. D'où la tendance à utiliser des bandes "haute énergie" pour ces cartes.

EffacementPartiel

Effacement partiel : Source Q-Card

Il en découle que les cartes "basse énergie" sont plus démagnétisables que les cartes "haute énergie".
Dans le cas de la "basse énergie, les bandes magnétiques sont constituées de particules d'oxyde de fer. Historiquement, ces bandes ont précédé les bandes "haute énergie".
Les particules polarisées sont en forme de minuscules aiguilles environ 500 fois plus petites qu'un cheveux humain.
ParticulesOxydeFer
Particules d'oxyde de fer : Source Q-Card

Il est possible de lire les informations inscrites sur de telles bandes avec une loupe à fort grossissement ou un petit microscope.
En effet, en déposant une couche de fine poudre métallique sur la bande, les particules magnétisées agissent comme des aimants imposant des orientations aux particules métalliques de la poudre.
C'est l'expérience d'un aimant que l'on place sous une plaque sur laquelle de la fine limaille de métal a été déposée. Celle-ci suit la forme du champ magnétique orienté Nord/Sud. Il suffit de compter les barres et les espaces transversaux à la façon d'un code à barres et de les interpréter selon le codage normalisé de l'ISO2.
Après une telle expérience, le reste de la limaille métallique déposé sur la bande usera rapidement les têtes de lectures.

HiCo : High coercitivity = Haute énergie (coercitivité ou coercivité)
Dans ce cas, les bandes magnétiques sont constituées de ferrite de barium dont la coercitivité est comprise entre 700 et 4000 Oe. Cette plage dépend du pourcentage d'impuretés, de la densité et de la méthode de fabrication.
Les éléments polarisés de cette ferrite sont en forme de plaques hexagonales disposées verticalement dans l'épaisseur de la bande. Les champs Nord/Sud passent par le centre. Il n'est pas possible de visualiser les champs avec un équipement simple comme une forte loupe ou un petit microscope.
ParticuleOxydeBarium
Particule de ferrite de barium : Source Q-Card

La plupart des aimants qui peuplent notre quotidien possèdent une coercitivité inférieure à 2500 Oe. Il n'est donc pas rare de voir des bandes encodées à 2750 ou 4000 Oe. L'ISO semble prendre le 2750 Oe comme un bon compromis.
La technique d'encodage de ces bandes est identique à celle des bandes "basse énergie" excepté que le champ magnétique généré par l'encodeur est supérieur à celui nécessaire pour une bande "basse énergie".
En pratique, le niveau - défini par le standard ISO - auquel l'information peut-être lue sur une bande "haute énergie" est le même que celui d'une bande "basse énergie". Cela signifie qu'une carte "haute énergie" peut être lue sur un lecteur "basse énergie". Ainsi, l'évolution du standard autorise l'interopérabilité avec les équipements de lecture déjà installés.
L'introduction d'une nouvelle norme pour la bande "haute énergie"" à ajouté 2 tests de caractéristiques par rapport à la norme sur la "basse énergie" : la démagnétisation et la distorsion.
Le test de démagnétisation (demagnetization en anglais) permet de vérifier que la bande ne peut être effacée accidentellement par un aimant utilisé dans l'environnemment de la vie courante. Utilisées très tôt en contrôle d'accès, les bandes "haute énergie" ont été adoptées tardivement par le milieu bancaire afin de réduire les effacements accidentels. Les fabricants de bandes ont dû élaborer des méthodes pour que la coercitivité reste dans la gamme. Si la coercitivité est trop élevée, la bande ne peut être encodée correctement ou effacée. Si elle est trop basse, elle ne résistera pas à un effacement accidentel.
Le test de distorsion (waveform en anglais) permet de vérifier - en quelque sorte - une bonne symétrie de l'encodage.

TestDistorsion

Distorsion : Source Q-Card

Malgré les flèches sur les boîtiers, tous les lecteurs sont capables de lire dans les deux directions. Si votre lecteur ne lit que dans un sens c'est l'électronique de décodage qui impose le sens, pas la tête de lecture. Pendant des années, quelques bandes "haute énergie" ne voyaient pas leur signaux entre pointes s'affaiblir à zéro comme elles auraient dûe lors d'encodage de signaux inversés à 75 flux par pouce. Ces signaux présentaient une forme plate ou au contraire des pointes supplémentaires. La valeur du jitter étant donc fortement augmentée, les erreurs de lectures suivaient proportionellement. Il semble que certains experts de l'industrie de la bande magnétique aient résolu ce problème en obtenant un meilleur alignement des particules magnétiques.

Jitter = Jitter
Aucun lecteur de carte magnétique ne peut s'accomoder d'amplitudes de champs magnétiques extrèmement élevées ni de cartes partiellement effacées ayant des champs magnétiques pratiquement nuls. Des limites ont donc été établies par l'International Standard Organization.
L'amplitude des signaux dépend principalement des propriétés des bandes magnétiques, de la conception et des caractéristiques des encodeurs. Vers le milieux des années 80 la norme ne précisait pas les niveaux d'amplitude. Les lecteurs faisaient ce qu'ils pouvaient... Ensuite les normes ont fixé des niveaux pour les cartes neuves non encodées et pour les cartes usagées qui pouvaient avoir subi une abrasion. On commença alors à essayer de maîtriser le magnétisme des bandes.
Sur une bande magnétique, on appelle jitter, le résultat du passage d'un bit ou d'un demi-bit à l'autre.

JitterTypiqueJitterTrous

Jitter typique et trous : Source Q-Card

Tous les lecteurs différencient les "1" et les "0" en mesurant la longueur de bits adjacents. Le passage d'un bit à l'autre est appellé "jitter bit à bit" et celui d'un demi-bit est appellé "jitter de sous-intervale".
Les cartes neuves, non encodées, doivent posséder un jitter bit à bit inférieur à 8% et inférieur à 10% pour le jitter de sous-intervale. Les cartes usagées peuvent avoir des jitters respectifs de 15% et 30%.
Les contrariétés que subissent les cartes telles que courbures, abrasions, effacements et arrachages augmentent les valeurs de jitter au-delà des spécifications de l'ISO et rendent les cartes illisibles. Il en va de même avec les cartes dont la bande est perforée pour passer un clip afin de l'accrocher à la ceinture...

ArrachementsEffacementTotal

Arrachages et effacement total : Source Q-Card

Retenons simplement que plus la valeur du jitter est faible, plus grande sera la probabilité d'obtenir des bonnes lectures. Encore faut-il pouvoir se procurer cette valeur car les équipements d'analyse sont très coûteux. Seul un petit nombre d'entreprises a réellement besoin de ces valeurs et a investi dans de tels appareils.

Track = Piste
Portion longitudinale de bande magnétique sur laquelle on enregistre les informations.
Les normes précisent que la bande est divisée en trois pistes parallèles. Les encodeurs sont sensés rester sur leur piste et ne pas empiéter sur la piste des autres. Chacune de ces pistes présente des caractéristiques en rapport avec des segments de marchés.
La piste 1 (on dit aussi ISO1 ou IATA) est encodée avec une densité de 210BPI. Elle autorise 79 caractères alphanumériques y compris les caractères de contrôle. Chaque caractères est constitué de 7 bits.
La piste 2 (on dit aussi ISO2 ou ABA) est encodée avec une densité de 75BPI. Elle autorise 40 caractères numériques y compris les caractères de contrôle. Chaque caractères est constitué de 5 bits.
C'est cette piste qui nous intéresse en contrôle d'accès. On pourra y enregistrer 37 caractères maximum car les caractères de contrôle sont transparents pour les utilisateurs. Ce sont les encodeurs qui les ajoutent aux emplacements prévus. Bien que l'on parle de numérique, certains caractères sont acceptés :
< > : =
Ils servent de séparateurs de champs.
Les caractères suivants sont les délimiteurs de l'enregistrement. Au début, le Start Sentinel et à la fin, le End Sentinel. Respectivement :
; ?
Il existe un dernier caractère pour contrôler d'éventuelles erreurs : le LRC.

Exemple d'une piste 2 encodée sur 10 caractères :

SS Données = 37 caractères numériques maximum ES LRC
; 1 2 3 4 5 6 7 8 9 0 ? LRC

La structure est différente pour les pistes 1 et 3.

La piste 3 (on dit aussi ISO3 ou THRIFT) est encodée avec une densité de 210BPI. Elle autorise 107 caractères numériques y compris les caractères de contrôle. Chaque caractères est constitué de 5 bits.
Ces normalisations impliquent qu'un lecteur donné devra se conformer avec la configuration de la carte qu'il est sensé lire. Pour le contrôle d'accès, les lecteurs sont donc des 75BPI en piste 2 pour laquelle seuls 37 caractères numériques sont autorisés.
Pour s'affranchir de ces limites restrictives et offrir des avantages concurrentiels, certains fabricants brouillent les données - pour ne pas dire les cartes. Par exemple, ils encodent la piste 1 en 75BPI. Celle-ci ne sera lue que par un lecteur ayant une tête positionnée en face de la piste 1 mais ayant une électronique de décodage conforme à celle d'une piste 2. D'autres compositions peuvent être imaginées puisqu'il s'agit d'un domaine hors normes.

SS Start Sentinel = SS Start Sentinel
Premier caractère de la piste. Il précède les données. Sur la piste 2 (ABA) il prend les valeurs suivantes :

Hexadécimal B3
Décimal 59
ASCII ;
Binaire 1011 0011

ES End Sentinel = ES End Sentinel
Avant dernier caractère de la piste. Il suit les données mais précède le LRC. Sur la piste 2 (ABA) il prend les valeurs suivantes :

Hexadécimal F3
Décimal 63
ASCII ?
Binaire 1111 0011

LRC Longitudinal Redundancy Check character = LRC Caractère de contrôle à redondance longitudinale
Ce caractère est le dernier de la piste. Il est le résultat d'un savant calcul dépendant des caractères qui précèdent. Il sert de parité pour vérifier qu'aucune erreur ne s'est glissée quelque part.

Density = Densité
La densité d'encodage est le nombre de bits enregistrés sur une longueur définie de la piste. L'unité de longueur retenue est le pouce soit 25,4mm. La densité s'exprime donc en bits par pouce (bits per inch - BPI en anglais). Cette densité est normalisée selon les pistes :
Piste 1 = 210 BPI
Piste 2 = 75 BPI
Piste 3 = 210 BPI
D'après le standard européen EN27811 Part 2, dont le titre est :
Identification cards, Recording technique. Part 2 :
Magnetic Stripe (ISO 7811-2, 1st Edition, 1988)
9.2 Numeric track, track 2
9.2.1 Bit density
The nominal bit density of the recorded signal shall be 3 bits per millimeters (75 bits per inch) ± 3% when mesured along the parallel to the longitudinal centreline of the track. The spacing between adjacent flux transitions shall be 0,339 ± 0,010 mm (13 333 ± 400 in) i.e ± 3% for a "zero" and 0,169 ± 0,007 mm (6 667 ± 267 in) i.e. ± 4% for a "one". For a sequence of recorded "ones" the density corresponds to a nominal 6,0 ftpmm (150 ftpi).
La reproduction de ce texte ici n'est pas innocente. Beaucoup d'efforts ont été réalisés. Beaucoup d'efforts restent encore à réaliser dans la qualité des encodages de cartes.
L'une des principales causes de mauvaises lectures est la densité d'encodage. Il reste des encodeurs qui ne respectent pas les ± 3% ou 4% de tolérance autour de la valeur pivot de 75 BPI.
Même si certains lecteurs s'en accommodent, jusqu'où s'en accommodent-ils? Comment réagit un client propriétaire de plusieurs milliers de badges lorsqu'il est en phase d'extension, qu'il possède des cartes de densité 80BPI et que son fournisseur ne peut lui fournir les mêmes lecteurs "tolérants" que ceux qui sont déjà installés?
Le propos n'est pas d'attribuer la faute au fabricant de lecteurs "tolérants" qui aurai pu voir un avantage concurentiel, ni au client qui peut ignorer la norme, ni au prestataire d'encodage qui fait confiance à son encodeur.

Encodage74BPI
74 BPI : Source MR

F2F = F2F
Principe d'encodage d'informations sur les pistes.
Avant d'enregistrer, les données sont préalablement converties sous les formes binaires "1" et "0" par les encodeurs. Le principe F2F utilise une unité de longueur standard - le bit - et attribue des détections de transistions. Les transitions en F2F sont des inversions de polarités sur des blocs adjacents.
Si les transitions sont présentes uniquement sur les extrémités du bit alors ce sera un "0".
Si une transition apparaît au centre du bit, alors ce sera un "1".

PrincipeF2F
Principe F2F : Source Q-Card

Encoder = Encodeur
C'est l'enregistreur de pistes.
La technique est celle d'un solénoïde activé par un courant réversible. Les champs magnétiques résultant sont exploités au niveau d'un entrefer. Ils crééent des bits de longueur 1 ou 0,5 selon le principe F2F. L'intensité des champs doit être supérieur à la coercitivité des bandes magnétiques.

PrincipeEncodeur

Encodeur : Source Q-Card

Un encodeur peut être multi ou simple piste. En général, il est motorisé afin de produire des encodages réguliers. Un encodeur manuel se présente comme un lecteur de carte à passage mais il est moins fiable dans sa qualité d'encodage, par contre, il est moins onéreux qu'un lecteur motorisé. Les encodeurs permettent d'encoder en haute et basse énergie.
Un encodeur c'est aussi un assemblage de pièces mécaniques qui, comme dans une voiture, s'usent. C'est aussi lui, qui par la précision de ses réglages électroniques, produit des cartes parfaitement encodées.
Un défaut mécanique quelquefois observé provoque une erreur d'azimutage. La ou les têtes sont désalignées par rapport aux pistes. Certains fabricant de lecteurs ont des technologies tolérantes à ce phénomène. Ils réduisent la largeur de lecture de la piste de façon à se concenter sur la portion la plus homogène de la piste, là où l'angle est peu ouvert.
La plus grande attention devrait être accordée à la densité des encodages.

EncodageFaible

Encodage faible : Source Q-Card

Il a fallu des années au monde de la carte à piste magnétique pour évoluer de la basse vers la haute énergie avec tous les avantages économiques et sécuritaires que cela supposait. Espérons qu'il en sera de même pour la maintenance préventive des encodeurs...
En ce sens, vu le peu de réactivité des usagers, la rapidité de migration du marché vers de nouvelles technologies pourrait toutefois mettre un terme prématuré à cette éventualité.

Read head = Tête de lecture
La tête de lecture est l'élément qui est plus ou moins en contact avec la bande magnétique.
Cette tête fourni un signal à une électronique qui mettra en forme les informations en les présentant aux contrôleurs de façon série synchrone (horloge + données) ou asynchrone (RS232, RS485).
Les têtes réagissent aux champs magnétiques. Elles utilisent soit la magnéto-résistance soit l'induction.
Les têtes magnéto-résistives mesurent l'intensité des champs. Ceux-ci peuvent être statiques. Elles transmettront à l'électronique des variations de courant.
Les têtes inductives réagissent à des variations de champs. Elles transmettront à l'électronique des variations de tension.
Parmi les avantages d'une tête magnéto-résistive citons la grande sensibilité aux champs de faible intensité.
Les lecteurs détecteront les transitions entre les blocs de polarité opposées qui reformeront les bits. Les groupes de bits formeront les caractères.
Les changements rapides de flux aux extrémités des blocs créeront des pointes. Pour décoder les informations l'électronique doit connaître la longueur standard d'un bit afin de décider si les transitions apparaîssent aux extrémités ou aux centres des bits.
Les informations sont toujours précédées de zéros de tête qui servent à ajuster la vitesse de l'horloge de l'électronique. La perte normale de zéros de tête est variable pour chaque constructeur. Une fois établie, l'horloge est constamment ajustée pendant la lecture. Une évolution est apparue chez un constructeur : les données lues sont mises en tampon (bufferised en anglais) avant d'être présentées aux contrôleurs. Ceci présente l'avantage d'une horloge à fréquence fixe. Dans ce dernier cas, la vitesse de l'horloge est indépendante de la vitesse de passage de la carte.

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020 Est-ce que je peux remplacer les 51T2B et les 56T2B par des RH300 de chez Nortech Control Systems?
Oui.
Le RH300-2 de Nortech est compatible au niveau des signaux avec les MR51T2* et les MR56T2* des lecteurs MR.

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